J’aurais bien voulu que Thiam soit candidat pour le plaisir de lui donner une bonne raclée en octobre. Et prouver ainsi que y a rien dans son caleçon. Mais hélas ! la loi est dure mais c’est la loi. Comment le juge pouvait il se prononcer autrement sur cette affaire vu les incohérences criardes du dossier de la défense ?
On nous a affirmé qu’il était français par hérédité car étant né d’un père français. Et qu’il ne s’était par conséquent jamais fait naturalisé français. Le ton était si péremptoire que beaucoup d’entre nous s’étaient laissé convaincre. Jusqu’à ce qu’apparaisse un matin un extrait du Journal Officiel de l’état français faisant état de sa naturalisation en 1987. Face à l’évidence, on nous a sorti le terme de naturalisation par surabondance. Pour nous expliquer qu’il s’était fait naturalisé français bien qu’étant déjà français. Du genre j’introduis un dossier pour être reconnu par un père qui m’a déjà reconnu à la naissance !!! Comment ne pas se gratter la tête ?
Concernant le père, on nous martèle qu’il était demeuré français après les indépendances. Mais sans nous donner le moindre début de preuve ou d’explication cohérente. Dire qu’il était français après les indépendances parce qu’il l’était avant n’est pas un argument recevable. La loi Lamine Guèye n° 46-940 du 7 mai 1946 accordait la citoyenneté française à tous les ressortissants des colonies. Tout comme celle n° 60-572 du 28 juillet 1960 consacrait la perte de la nationalité française « par les personnes originaires d’un ancien territoire d’outre mer, domiciliées dans ce territoire au jour de l’accession à la pleine souveraineté internationale, et qui se voyaient conférer d’office, c’est-à dire par voie de disposition générale, la nationalité d’un des nouveaux états issus des indépendances. »
Comment le père Thiam aurait-il pu demeurer français alors que le Sénégal son pays d’origine était devenu indépendant ?
Devant toute cette cacophonie, comment voulez vous la justice ne fasse pas droit aux requêtes des plaignants ?
Dommage pour le PDCI. Rendez vous en 2030 pour vous donner une bonne correction.
Jean Ecclésiaste
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