Les premiers pas de la Ministre Mariatou KONE, nouvellement nommée à la tête du Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) annonçaient déjà la dynamique qu’elle souhaitait impulser à ce secteur vital et stratégique pour le développement national. Rencontrer ses prédécesseurs Ministres, recueillir leurs conseils et bénéficier de leur expérience avant d’entamer sa mission : voilà l’exercice d’humilité, d’ouverture et d’exigence managériale auquel s’est soumise la Socio- Anthropologue. Ce geste d’ouverture symbolisait sa volonté de créer un consensus autour de l’école. Bâtir une école ivoirienne inclusive, résiliente et performante, transcendant les clivages ethniques, religieux et politiques. En rencontrant ses prédécesseurs en dépit de leur appartenance politique, elle a démontré le principe de continuité de l’Administration et prouvé qu’une école performante et de qualité s’obtient également par la prise en compte des contributions de toutes les couches socio professionnelles et de toutes les populations, sans distinction aucune.
La Ministre ne s’est pas limitée à cette démarche symbolique. Elle l’a étendue à l’ensemble des ivoiriens, des populations vivant en Côte d’Ivoire et de la diaspora. Mieux, une plateforme numérique a même été créée afin de recueillir les avis aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à travers le monde entier. Nous étions alors dans la dynamique de l’organisation des États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA), consultations et concertations inclusives, démocratiques et participatives, visant à ressortir d’une part les maux qui minaient le système éducatif ivoirien et d’autre part, à renforcer les acquis. Le 19 juillet 2021, date de lancement officiel de ces assises, elle a lancé un appel à l’endroit de toutes les sensibilités de la Nation, y compris même à l’endroit des religieux et des partis politiques invités et dont les représentants étaient à la salle du Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. De ces assises sont sorties 42 leviers transformateurs dont la mise en œuvre permettra de hisser le système éducatif ivoirien au rang des plus performants au monde.
Cette initiative saluée à l’échelle mondiale est devenue un modèle inspirant pour de nombreux pays et une condition sine qua non pour l’obtention d’appuis auprès des institutions internationales.
Invitée à plusieurs reprises à travers le monde pour partager cette expérience, la Ministre Mariatou KONE a placé la Côte d’Ivoire sous les feux des projecteurs.
Sur la scène internationale, elle a hissé au plus haut niveau, le drapeau ivoirien. À titre d’exemple, l’on peut citer entre autres, sa nomination à la commission de haut niveau de l’UNESCO pour le développement du numérique, département au sein duquel, elle est la deuxième personnalité africaine après le Président Paul KAGAME. On peut citer également sa désignation comme membre de la commission internationale sur les futurs de l’éducation ; ainsi que sa brillante élection à la tête de la Conférence des Ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) qui couvre 44 pays. Les nombreuses visites de travail des délégations ministérielles étrangères qui viennent s’imprégner des bonnes pratiques ivoiriennes constituent un indicateur important.
Les recommandations des États Généraux de l’Education Nationale et de l’Alphabetisation ( EGENA) sont mises progressivement en œuvre avec succès.
Le chapelet des réformes témoigne de l’engagement constant de la Ministre pour une école centrée sur l’excellence.
UN ENVIRONNEMENT SCOLAIRE APAISE
Pour mener à bien sa mission, la Ministre Mariatou KONE a instauré dès sa prise de fonction, un cadre permanent d’échanges et de dialogue avec tous les acteurs de la chaîne éducative, notamment les organisations syndicales, peu importe leur supposée affiliation et les associations de son département ministériel. Récemment, elle a rencontré en marge de l’atelier bilan du MENA, les directeurs régionaux, les directeurs de CAFOP, les inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire, les responsables des centres d’information et d’orientation, les chefs d’antenne de la pédagogie et de la formation continue, les économes et intendants, confirmant ainsi son approche inclusive et participative de la gestion du système éducatif. Vous vous souviendrez des rencontres même avec les leaders religieux, son approche étant d’impliquer toutes les forces et sensibilités ayant des liens avec l’éducation et elle ne cesse d’ailleurs d’accorder des audiences régulièrement à des personnes activement affichées dans des partis politiques autres que celui du parti au pouvoir.
Malgré sa casquette de membre du directoire du RHDP, la Ministre Mariatou KONE a toujours été ouverte au dialogue avec toutes les organisations. La mise en place de la plateforme des organisations de la société civile engagées pour l’école ivoirienne le 5 décembre 2024 traduit sa volonté d’assurer le bon fonctionnement de l’institution scolaire. L’école n’a pas de coloration politique certes, mais cela n’exclut pas les rencontres avec les associations ou organisations politiques qui s’inscrivent dans la dynamique de la revalorisation de l’offre éducative. D’autres associations d’enseignants affiliés à des partis politiques sont également constitués et se réunissent parfois au sein de ces partis, sans que ces enseignants ne soient inquiétés.
L’ECOLE, UNE AFFAIRE REPUBLICAINE ET COMMUNE.
En multipliant les gestes d’ouverture et en engageant un dialogue inclusif, le Professeur Mariatou KONE prouve sans équivoque qu’elle est avant tout, au service de l’école ivoirienne. Sa démarche transcende les intérêts partisans. Loin des accusations infondées, son leadership, son engagement et sa détermination traduisent sa volonté de faire de l’école ivoirienne, une référence mondiale. Rappelons à toutes fins utiles que malgré son appartenance au parti au pouvoir, elle a conduit avec brio, les actions de cohésion sociale, le processus de réparation des préjudices des crises survenues en Côte d’Ivoire et a été l’avocate de nombreux réfugiés politiques qui ont fini par regagner le pays. Ce qui justifie sa désignation en 2021 par l’ONU comme première et pour l’instant, seule ivoirienne à recevoir la distinction des Nations Unies pour la paix. Sa démarche n’a pas changé. Son appartenance politique ne l’a pas empêché de glaner tant de lauriers, d’atteindre les indicateurs susmentionnés et d’aspirer au meilleur pour le système éducatif national. A l’instar des autres membres du Gouvernement qui sont du parti au pouvoir et qui ont le devoir de travailler pour toutes les populations de Côte d’Ivoire, elle se bat également pour l’avenir des enfants de ce pays.
C’est elle qui a pris des mesures fortes pour assainir davantage l’environnement scolaire afin de permettre aux plus méritants d’être admis aux concours ou d’occuper des postes de responsabilité sans tenir compte de leur appartenance politique.
La récente rencontre avec l’UE- RHDP a été l’occasion pour la Ministre, de les mettre en mission pour plus d’engagement dans la mise en œuvre des recommandations des EGENA et pour un environnement scolaire apaisé, tel que cela a été le cas avec les autres associations et corporations.
La Socio-Anthropologue pour qui la connaît, n’a pas changé sa manière de fonctionner et ne baigne pas dans les eaux troubles de la corruption des convictions. Gardons donc à l’esprit que l’avenir de nos enfants repose sur une école de qualité, une école apaisée et pour cela, toutes les contributions sont attendues sans aucune distinction, pourvue que l’école ne soit pas le théâtre d’expression des convictions politiques des enseignants, peu importe leur affiliation, tel que cela ressort des recommandations des Etats Généraux de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.
Discussion about this post