Il y a quelques jours, les Nations unies démontaient le cliché qui consiste à penser que le radicalisme religieux est le ressort principal des actes dits « terroristes » dans les pays du Sahel, attentats ayant coûté la vie à pas moins de 9 300 personnes en 2022. L’ONU démontrait la variété des violences –banditisme ou tensions intercommunautaires diverses autant que rébellions ou jihad– et la multiplicité de motivations personnelles d’enrôlement, allant du suivisme familial à la quête d’emplois.
En provenance du continent
Après le « pourquoi », l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) tente désormais d’appréhender le « comment », évoquant, dans un rapport publié ce 14 février, la circulation des armes à feu et munitions entre la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Un sujet essentiel, à la fois de nature à suggérer des stratégies « d’assèchement » et à inspirer les fake news les plus folles. Alors qu’une certaine idéologie diffuse la rumeur selon laquelle les salafistes seraient secrètement armés par des chancelleries occidentales en manque de sensations coloniales, le document de l’UNODC révèle que les arsenaux utilisés viennent surtout du…
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