Le capitaine Ibrahim Traoré affirme que le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a été « très bien réfléchi ».
« Si c’était un coup de colère, on l’aurait fait depuis longtemps. On a pris le temps d’analyser la situation, de peser beaucoup de choses et enfin de décider. On a pris le temps de nous convaincre nous-mêmes de nos forces avant de décider», déclare-t-il.
Il estime que les trois pays « n’ont jamais reçu d’aide venant de cette organisation. Aucun soldat, aucune logistique, aucune compassion ».
Pour lui, l’organisation régionale est infectée de « putschistes » alors qu’elle a infligé des sanctions illégales au Niger.
Le capitaine rejette également la main tendue de la Commission de la Cédéao.
« Notre itinéraire est un chemin de non retour. Les chaînes que nous sommes en train de briser, c’est pour toujours. C’est fini, plus de Cédéao », martèle-t-il.
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