Le rêve d’un avenir financier meilleur pousse de nombreux ivoiriens à investir dans divers projets. Cependant, les escroqueries liées aux investissements font des ravages depuis des années, et il est temps de sonner l’alarme.
En effet, trop d’ivoiriens sont tombés dans le piège de l’escroquerie, souvent en raison d’une confiance aveugle en des projets alléchants parfois fabriqués de toute pièce.
La naïveté amène les Ivoiriens à croire à des rendements irréalistes et à investir aveuglément ceux ci. Le scandale de KDS qui est actuellement en cours dans le pays n’est pas un cas isolé. D’autres arnaques, telles que les placements d’argent en 2002, l’agrobusiness en 2017, et MMM, un schéma de Ponzi en bitcoin continuent de faire pleurer les ivoiriens.
Toutes ces escroqueries ont un point commun : l’utilisation de systèmes de vente pyramidale. Les entreprises attirent des fonds considérables de la part des souscripteurs, promettant des rendements élevés, mais ne parviennent souvent pas à répondre à leurs engagements financiers. L’argent des nouveaux investisseurs sert à payer les anciens, créant ainsi une chaîne de Ponzi.
Peut-on évoquer la thèse du complot ?
Certains soupçonnent que des autorités pourraient être liées à ces projets ou que des intérêts cachés pourraient être en jeu. Cependant, il est souligné que des preuves solides sont nécessaires pour étayer de telles allégations.
Face à ce fléau, avant de s’engager dans ces business « meurtriers », les Ivoiriens doivent effectuer des recherches approfondies, à vérifier la légitimité des entreprises et à consulter des conseillers financiers professionnels. Car, l’éducation financière est un outil puissant pour aider à reconnaître et à éviter les escroqueries.
Les cas répétés montrent que le phénomène se perpétue sous des formes différentes. Il est impératif que les autorités enquêtent sur ces affaires et prennent des mesures pour prévenir de futures escroqueries.
David Kouassi
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