Quand un homme marche, il laisse des traces. Le nouveau président du Pdci, Tidjane Thiam, semble avoir fait corps avec la non-violence. Initiative louable soit dit en passant, parce que la violence, sous toutes ses formes, est à proscrire. Sauf que M Thiam perd toute crédibilité, quand on convoque le passé, son passé.
Cette vidéo illustre bien du soutien de M. Thiam au Conseil national de transition (CNT), une nébuleuse mort-née, dont l’objectif était de prendre le pouvoir, en 2020, par la force. Plus de 80 morts et autant de dégâts matériels enregistrés à l’issue de cette tentative de pronunciamiento.
Pascal Affi N’guessan, l’un des pourfendeurs du pouvoir en place, à cette époque, s’était empressé d’annoncer officiellement le soutien de M. Thiam à la coalition de l’opposition engagée dans une opération de déstabilisation. La vidéo montre le visage reluisant et le sourire de M. Affi qui croyait, avec ses camarades de l’opposition et le nouveau venu, que la dernière heure du pouvoir Alassane Ouattara avait sonné. Mais quand sonna le glas, les inspirateurs, initiateurs et animateurs du CNT furent cueillis pour certains, quand les autres prirent la poudre d’escampette, pour s’arrêter, haletants, dans un pays voisin.
C’était la débandade à l’époque. 4 ans plus tard, les soutiens, animateurs et initiateurs du mouvement insurrectionnel veulent se draper d’une redingote de virginité. Le serpent n’est pas seulement celui qu’on croit. C’est aussi tous ceux qui de près ou de loin ont soutenu les serpents au point d’en être un, peut être même plus gros. Pour la postérité, nous versons cette vidéo dans le domaine public pour qu’on ne meurt pas plus bête.
Yacouba DOUMBIA
Journaliste / Observateur averti
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