Arrivé au Niger le 15 janvier pour des raisons professionnelles, le séjour à Niamey de Aziz Diallo, DG de Canal + Côte d’Ivoire s’est initialement bien déroulé. Cependant, le 17 janvier, jour de son départ, alors qu’il avait fini les formalités à l’aéroport et qu’il s’apprêtait à embarquer dans l’avion, il a été interpellé par des agents de la police locale. Selon des sources d’information locale, ces derniers lui ont mis une cagoule avant de le conduire dans des locaux situés à environ 20 minutes de l’aéroport, où il a été auditionné pendant deux heures. Les questions portaient sur:
𝟭. 𝗟𝗮 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗮 𝗽𝗿es𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗻𝗶𝗴eri𝗲𝗻.
𝟮. 𝗦𝗲𝘀 eve𝗻𝘁𝘂𝗲𝗹𝘀 𝗹𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗶𝗹𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗳𝗿𝗮𝗻ca𝗶𝘀.
𝟯. 𝗨𝗻𝗲 𝗽𝗵𝗼𝘁𝗼 𝗱𝗲 𝗹𝘂𝗶 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗣𝗿es𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥ep𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗖o𝘁𝗲 𝗱’𝗜𝘃𝗼𝗶𝗿𝗲, 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃ée 𝘀𝘂𝗿 𝘀𝗼𝗻 𝘁e𝗹ep𝗵𝗼𝗻𝗲.
Contrairement à ce que le coordonnateur des fake news venant de l’AES, le joufflu Ibrahim Maïga a raconté, le téléphone de Aziz Diallo a bel et bien été fouillé.
Il faut préciser par ailleurs que les collaborateurs de Aziz Diallo au Niger, qui l’avaient accompagné à l’aéroport, ont été surpris de savoir que le DG de Canal + Côte d’Ivoire n’était pas arrivé à bon port. Pire, à Abidjan, ceux qui sont allés l’accueillir ont constaté son absence.
On retient que Aziz Diallo a été cuisiné pendant 2h sur des futilités. Lorsqu’il a interrogé les agents sur les droits de circulation des Ivoiriens au Niger, ceux-ci ont répondu que ceux-ci peuvent circuler librement.
Il a été libéré parce que les policiers ont compris que l’arrestation d’un DG d’une multinationale pourrait être préjudiciable au Niger.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette arrestation s’apparente à une réponse à l’arrestation de Alino Faso, bras droit de Ibrahim Maïga dont il était l’un des pions importants dans le dispositif de la désinformation et de l’intoxication en direction de la Cedeao, de la Côte d’Ivoire et de la France. Aziz Diallo a été libéré aux environs ce samedi 18 janvier aux environs de 14h.
Voilà les faits. Rien que les faits.
Yacouba DOUMBIA
Journaliste / Observateur averti
N B: le titre est de la rédaction
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