Au cœur de la commune d’Anyama se dresse l’imposant Stade d’Alassane Ouattara, une œuvre architecturale qui unit des milliers de supporters à chaque événement de football.
Si à l’intérieur du stade, la sécurité est soigneusement orchestrée grâce à la présence des forces de l’ordre. Cependant, c’est en dehors des murs du stade que subsiste un problème majeur, un hic que de nombreux supporters et résidents redoutent.
En effet, lorsque les cris de victoire ou de défaite s’estompent et que les foules quittent le stade après un match, des défis persistent.
Des supporters ont souvent du mal à trouver un moyen de transport pour rentrer chez eux.
Ainsi donc certains se voient contraints de parcourir le chemin d’Ebimpé au carrefour Ndotre à pied. C’est sur ce parcours que le problème surgit.
Les rues mal éclairées et désertes sont parfois le théâtre de vols, où des petits bandits dépossèdent les supporters de leurs téléphones portables et d’autres biens, dans l’indifférence. Laissant ces derniers dans la désolation.
Pour répondre à ce problème crucial, plusieurs mesures doivent être envisagées. Tout d’abord, le renforcement de l’éclairage public sur la route qui mène du stade au carrefour Ndotre. En effet, un éclairage adéquat peut dissuader les actes criminels et créer un environnement plus sûr pour les supporters, qui ne l’oublions pas, viendront de partout.
En outre, des patrouilles de sécurité doivent être positionnées de manière stratégique le long de cette route, prêtes à intervenir en cas de besoin. Ces patrouilles peuvent jouer un rôle dissuasif et réactif pour garantir la sécurité des personnes.
La sécurité de chaque individu supporter est une priorité absolue. Chacun devrait se sentir en sécurité, que ce soit en se rendant au stade pour soutenir son équipe favorite ou en rentrant chez soi après un match. C’est un appel à l’action pour le COCAN, les autorités locales, les organisations sportives, les forces de l’ordre et les résidents d’Ebimpé.
La sécurité est un défi collectif qui nécessite une réponse coordonnée pour que le stade Ebimpé reste un lieu de passion et de joie.
David Kouassi (loeildabidjan2022@gmail.com)
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