Dans plusieurs pays africains, les chefs d’État ont annoncé, lors de leurs discours de fin d’année, le départ des forces françaises.
Coup de tonnerre ! lors de la 30e conférence annuelle des ambassadeurs tenue ce lundi à Paris, Emmanuel Macron a révélé un secret qui remet en question la nature de ces annonces.
Selon le président français, cette primeur d’annonce n’était pas le fruit d’une décision autonome des dirigeants africains, mais plutôt le résultat d’un accord convenu avec la France.
« Nous avons proposé aux chefs d’Etat africains de réorganiser notre présence. Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce. Mais ne vous y trompez pas : parfois il a fallu les pousser ! » a déclaré Macron.
Ces propos laissent entendre qu’il y a eu un véritable deal entre la France et les chefs d’État, un arrangement qui, jusqu’à présent, était resté sous silence.
Le président a poursuivi en affirmant que, malgré les apparences de politesse et de respect, certains pays ne souhaitaient pas voir l’armée française partir ou même se réorganiser. « Ce n’est pas parce qu’on est polis et corrects et qu’on se réorganise nous-mêmes qu’il faudrait que ce soit retourné contre nous en disant : ‘ils sont chassés d’Afrique !’ » a-t-il ajouté.
Cette déclaration trahit une volonté de maintenir une influence sur le continent, tout en feignant de respecter la souveraineté des nations africaines.
Macron met en lumière une dynamique complexe où la France, tout en se présentant comme un partenaire respectueux, semble avoir orchestré les annonces de départ des militaires français. Ce partenariat, tel qu’il le décrit, soulève des questions sur la transparence et la véritable nature des relations entre la France et les pays africains.
David Kouassi
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